La Déclaration de Politique régionale (DPR) du nouveau gouvernement wallon MR-Engagés a été rendue publique le 11 juillet. Ce qui explique qu’elle soit passée un peu inaperçue dans la douce torpeur (pluvieuse) de l’été. Sa lecture se révèle pourtant bien intéressante… et parfois bien inquiétante.
Le nouveau gouvernement met systématiquement en avant sa volonté et ses ambitions de bonne gouvernance, de transparence, d’ouverture, de simplification des procédures administratives,… ce qui est très louable. Il est donc bien intéressant de voir ce que cela donne en matière de participation citoyenne dans le domaine qui nous préoccupe tout particulièrement, à savoir l’aménagement du territoire.
Vous trouverez ci-dessous le résultat du sondage sur l’aménagement du territoire envoyé aux partis qui se présentent aux élections communales.
Tout d’abord un comparatif/résumer, puis le détail des réponses via les PDF qui vous donneront accès aux précisions émises par les partis à chaque questions.
Vous trouverez ci-dessous le résultat du sondage sur l’aménagement du territoire envoyé aux partis qui se présentent aux élections communales pour la commune de Trooz.
Tout d’abord un comparatif/résumer, puis le détail des réponses via les PDF qui vous donneront accès aux précisions émises par les partis à chaque questions.
Vous trouverez ci-dessous le résultat du sondage sur l’aménagement du territoire envoyé aux partis qui se présentent aux élections communales pour la commune de Fléron.
Tout d’abord un comparatif/résumer, puis le détail des réponses via les PDF qui vous donneront accès aux précisions émises par les partis à chaque questions.
Proposons un dernier coup de force avant les élections :
ce dimanche 6 octobre à 11h à la Mare aux Joncs
soyons les plus nombreux possible au
Grand rassemblement pour un
STOP BETON, MAINTENANT!
Nos bois et nos prairies ne doivent pas devenir le terrain de jeu des promoteurs immobiliers. Il est urgent de préserver nos espaces verts et agricoles pour le bien-être de tous et des générations futures. Réclamons un moratoire sur les projets de construction dans les zones vertes et un changement au plan de secteur !
lieu : à côté du barbecue de la Mare aux Joncs, aux abords de l’Avenue du Ban à Seraing (nous serons visibles depuis la route), https://maps.app.goo.gl/D2DQy8N3XtGCguyv8
à emporter : vos banderoles et drapeaux ou autres éléments visuels
Nous désirons attirer votre attention sur un projet de lotissement déposé à la Commune de Chaudfontaine (4052 Beaufays – rue Monchamps et route de l’Abbaye), pour lequel une enquête publique est en cours (urbanisme@chaudfontaine.be – référence 10.064-3/232 – jusqu’au 19 août 2024 11h).
Le projet en question consiste en la création de 10 logements unifamiliaux sur de grands terrains (entre 1200 et 3000 m², actuellement des prairies) et prévoit la destruction d’une haie remarquable sur une longueur totale de plus de 300 mètres, ainsi que deux ouvertures sur la portion sud.
Cette haie est reprise dans son intégralité comme étant une haie remarquable sur WalOnMap. Il s’agit d’une des dernières grandes haies rurales anciennes subsistant sur le territoire de la commune. Les haies sont des maillages indispensables à la bio-diversité et il est grand temps de leurs apporter une attention particulière.
Pour éviter cette nouvelle destruction de haie, réagissez à l’enquête publique avant le 19 août 2024 11h.
Nous vous proposons ci-dessous une lettre type que vous pouvez soit reprendre intégralement, soit utiliser comme vous le souhaitez pour répondre vous aussi à l’enquête publique.
Imprimez-le si vous préférez l’envoyer par voie postale pour le transmettre à Commune de Chaudfontaine, service de l’Urbanisme, avenue du Centenaire, 14 à 4053 Embourg.
Un étrange oiseau survole en ce mois de mai la province de Liège ! Très curieux de nature, il observe les paysages qu’il traverse et constate avec stupeur que ceux-ci sont tous sujets à la même menace : la bétonisation. Des citoyens attentifs le repèrent et l’accueillent pour lui conter les différents enjeux qui les ont réunis.
L’oiseau est en fait d’une toute nouvelle espèce qui peut porter avec elle les différentes luttes qu’elle croise et dont elle se saisit (enjeux et spécificités des différents collectifs qui seront dévoilés au fur et à mesure du trajet de l’oiseau). Ainsi les citoyens décident de l’appeler Occupemus terranum !
L’oiseau a circulé ce jeudi 23 mai au dessus de la zone de réservation de la liaison CHB. Il y a rencontré des membres du Groupement CHB. Ensemble, ils ont réalisés tout un parcours.
Découvrez tout cela via les photos après ces quelques échanges:
Dialogue entre l’oiseau et les membres du groupement sur la zone de résevation:
« …Ca fait 40 ans qu’on en parle, ce projet va à l’encontre de l’air du temps, il est tout à fait désuet. Il faut promouvoir maintenant les transports en communs et ne plus faire des autoroutes à tout va… Ici, on voit un bocage vallonné, assez boisé, je prends toujours autant de plaisir après 60 ans de me promener dans ce coin, tout ce que j’espère est qu’il reste intacte… En ce qui nous concerne, la menace est tout à fait réelle puisque notre habitation est sur la zone de réservation… Dans la situation que l’on vit actuellement, on parle de limiter et arrêter l’artificialisation de la Wallonie, je crois que justement ici c’est un bel exemple pour lequel on ne devrait pas artificialiser toute cette nature magnifique que l’on a autour de nous… Subissant déjà dans le fond de la vallée les ruissellements et les dégats liés à cette sur-artificialisation, et l’ayant subit de manière très très prégnante en 2021- mais encore toujours dès qu’il y a des épisodes météorologiques et des alertes, on est stressé- imaginer qu’on puisse en plus ajouter une autoroute ! Je n’ai pas les mots, ce serait vraiment se moquer du monde… Dans un monde où on dit qu’on doit faire attention à notre santé, où on revient vers la nature, les choses essentielles, dégradé en faisant une autoroute ici qui est pour nous un petit paradis, c’est vraiment une aberration. On prône pour la mobilité mais il y a aussi la qualité de la vie humaine… Il y a des années qu’on se rend compte qu’il n’y aura pas d’autoroute. Ca va continuer pendant combien de temps ? Il faut maintenant prendre les choses en main, décider, être clair dans ce qui se passe, c’est pas normal !… »
Dialogue entre l’oiseau et les membres du groupement sur l’urbanisation galopante dans la région:
« …Franchement ce qui se passe à Beaufays: il n’y a pas de réaction globale des citoyens, hors il y a un changement du paysage qui est fait de manière inconséquente, non seulement sur l’environnement mais aussi sur l’harmonie … le paysage en tant que bien global… C’est de la rentabilité à court terme… »
Notre trajet en photo:
Un petit moment de sensibilisation sur l’artificialisation des sols devant l’école communale de Magnée.
Une photo sur une zone menacée de la commune de Trooz, un magnifique paysage avec vue sur l’Abbaye qui risque d’être saccagé par la création de logements
Une zone humide artificialisée par la création d’un lotissement
Le nouveau golf de Beaufays: une étrange façon de préserver l’environnement
Des chemins de mobilité active qui pourraient faire passer un tanque…
Des espaces à perdre de vue et pourtant menacés par la liaison autoroutière entre Cerexhe-Heuseux et Beaufays…
Le réseau Occupons le terrain dont faire partie le Groupement CHB a mis sur pied un Manifeste « Stop Béton Maintenant », notamment dans l’optique des élections 2024.
Jour après jour, la dégradation des conditions de vie sur terre s’accélère, en Wallonie comme ailleurs. Il est temps de faire front ensemble dans nos rues, nos campagnes et villages, nos villes et nos quartiers et d’occuper le terrain, pour montrer que d’autres manières de concevoir et d’habiter le monde sont possibles !
Et ci-dessous, les revendications pour un Stop béton maintenant: Au niveau régional
Réviser le Plan de Secteur à l’échelle wallonne d’ici 2030, afin de protéger définitivement les terrains définis comme constructibles présentant un intérêt environnemental et/ou agricole.
En attendant cette révision, accompagner et soutenir les communes demandant une modification du Plan de Secteur pour rendre ces terrains non-constructibles.
Arrêter immédiatement tout changement d’affectation des terrains inscrits en zone agricole/forestière/naturelle/d’espaces verts visant à les rendre urbanisables.
Encadrer strictement les prix des terres agricoles afin de favoriser leur utilisation agricole juste et durable, répondant aux besoins alimentaires de la population, notamment en excluant les activités non-nourricières qui y prennent place actuellement.
Encadrer strictement les loyers, et accorder des aides publiques massives pour la rénovation et l’isolation des bâtiments existants.
Au niveau communal
Imposer un moratoire pour interdire les constructions sur des terrains agricoles ou qui présentent un intérêt en tant qu’espace vert, indépendamment de leur affectation au Plan de Secteur.
Élaborer ou mettre à jour les Schémas de Développement Communal (SDC), incluant ce moratoire, en collaboration avec les citoyen·ne·s à chaque étape de la procédure.
Améliorer l’accès à l’information lors des enquêtes publiques en fournissant des informations visibles et lisibles sur le site, ainsi que la publication de tous les documents sur le site web de la commune en complément de la consultation papier.
Combattre activement les logements vides, tout en rénovant et isolant les bâtiments existants et en réutilisant les surfaces déjà imperméabilisées telles que les friches industrielles et commerciales, ainsi que les grands centres commerciaux avec leurs immenses parkings.
Protéger rigoureusement les terres agricoles publiques et les utiliser pour encourager l’installation de nouveaux agriculteurs et le développement de projets agroécologiques.
Incroyable mais vrai, « le tribunal administratif d’Amiens a annulé la dérogation qui autorisait la construction d’une route à Pont-Sainte-Maxence. Problème : la route est déjà construite. Mais les associations de protection de la nature n’entendent pas en rester là. » La dérogation permettait de détruire 2,4 hectares de bois préservé depuis cinquante ans pour la construction de cette route, ce qui allait tout à fait à l’encontre du Code de l’environnement. Malheureusement, la route est faite et la biodiversité détruite.
Nous espérons bien sur ne jamais en arriver là avec la liaison CHB. C’est pourquoi le groupement CHB reste le plus vigilent possible à tous les remouds possible autour de la liaison autoroutière. La voix des citoyens semble avoir de plus en plus de poids mais elle n’est parfois pas toujours écoutée dans le même espace-temps que la voix des politiques. Restons vigilent et continuons l’action!